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07/09/2012

Jacinto Chiclana : un tango de haute-volée pour clore la semaine

Attention ! Trois grands noms argentins réunis autour d'un tango, cela ne pouvait donner qu'une pépite.

Le texte est de Borges, la musique de Piazzola; au chant sévit Edmundo Rivero, et cerise sur le gâteau le montage vidéo à partir d'illustrations inspirées par le tango, est particulièrement réussi.

Découvrez sans plus tarder les accents mélancoliques de la "Milonga para Jacinto Chiclana"

 

Me acuerdo, fue en Balvanera,
en una noche lejana,
que alguien dejó caer el nombre
de un tal Jacinto Chiclana.
Algo se dijo también
de una esquina y un cuchillo.
Los años no dejan ver
el entrevero y el brillo.

¡Quién sabe por qué razón
me anda buscando ese nombre!
Me gustaría saber
cómo habrá sido aquel hombre.
Alto lo veo y cabal,
con el alma comedida;
capaz de no alzar la voz
y de jugarse la vida.

(Recitado)
Nadie con paso más firme
habrá pisado la tierra.
Nadie habrá habido como él
en el amor y en la guerra.
Sobre la huerta y el patio
las torres de Balvanera
y aquella muerte casual
en una esquina cualquiera.

Sólo Dios puede saber
la laya fiel de aquel hombre.
Señores, yo estoy cantando
lo que se cifra en el nombre.
Siempre el coraje es mejor.
La esperanza nunca es vana.
Vaya, pues, esta milonga
para Jacinto Chiclana.

 

Jorge Luis Borges

21/08/2012

Georges Pérec, l'hommage de Buenos Aires

A l’occasion du trentième anniversaire de la mort de Georges Pérec, le théâtre San Martin lui rendait hommage samedi dernier, à travers une performance alliant musique, danse, lecture… et pizza !

georges pérec,hommage,buenos aires,teatro san martinLa scène artistique de Buenos Aires est incroyable. Multiforme, dense, en constant renouvellement, curieuse et exploratrice. Et le meilleur dans l’histoire, elle a un public !

On aurait aimé que la France s’associe à ce si libre hommage à l’auteur génial et fascinant, qu’est Georges Pérec. Mais samedi, au théâtre San Martin, les parrains de l’événement étaient le ministère de la culture de ville de Buenos Aires et le centre culturel d’Espagne à Buenos Aires. Les institutions culturelles françaises n’avaient-elles pas été sollicitées ? Ou ne disposaient-elles pas du budget pour soutenir la manifestation ?

 

Passons sur ce fait curieux et revenons au principal : la performance. La scène installée dans le hall du théâtre est délimitée par des néons. L’inspiration de l’événement est dans l’ouvrage « Espèces d’espaces » écrit par Pérec en 1974. Les musiciens entrent en scène. De leurs instruments s’échappent des souffles, des grincements, des portes qui s’entrouvrent et se referment, des murmures. La dissonance est au sommet. L’espace est-il ouvert ou fermé ? Comment le décrit-on et qu’y fait-on ?

 

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Une danseuse se mêle aux musiciens ; elle rampe sur le sol, saisit un archet, ôte une chaussure au haut bois, vient caresser du pied l’accordéon, voler la partition du chef d’orchestre. Elle glisse, interrompt, occupe le sol, étonne.

Un homme chauve, au crâne rond et reluisant, entre en scène et lit, épuise les lieux inhabitables (« les bidonvilles, les villes bidon ») ; la danseuse bientôt scande. Déjà l’orchestre est sorti des néons pour rejoindre une table où ils s’égaient autour d’une pizza et d’une bouteille de cidre (?).

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Pour finir, l’homme chauve lit une lettre incluse par Pérec dans « Espèces d’espaces ». L’inventaire par un SS d’Auschwitz de la « collecte des plantes destinées à garnir les fours crématoires I et II du camp de concentration d’une bande de verdure ». Les espaces les plus monstrueux peuvent donner lieu à inventaire, à délimitation…

Conclusion oppressante de cet hommage vibrant, auquel la foule a assisté hypnotisée.

 

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 Photos : Isabelle Laumonier

19/07/2012

L'Argentine en mots et en images

Envie de découvrir l’Argentine sur papier ou sur écran ? Voici deux conseils pour cet été !

A lire : Mapuche, de Caryl Férey

mapuche.jpgCet auteur français qui s’était déjà aventuré sur des terres lointaines avec Zulu et Haka, vous embarque cette fois-ci dans un polar haletant, dont l’essentiel de l’action se joue dans un Buenos Aires assez sombre, marqué par la violence, la corruption et les séquelles sanglants de la dictature de Videla.  C’est l’occasion, pour ceux qui ne connaissent pas bien cette période noire du pays, de découvrir ce pan d’histoire tragique et récente. Le cœur du livre, la question des enfants des disparus, est une question d’actualité permanente. Les grands-mères de la place de mai continuent encore de lutter pour que soient identifiés les enfants volés aux disparus il y a 30 ans et adoptés à l’époque par les familles proches du régime militaire.


Sur son site, Caryl Férey propose de beaux extraits sonores de Mapuche. A écouter !

 

A voir : Elefante blanco, de Pablo Trapero

elefante blanco.jpgTrapero est l’un des grands réalisateurs argentins actuels. Dans Elefante blanco, il met en scène la star absolue du cinéma argentin, Ricardo Darin, que de nombreux spectateurs ont pu découvrir dans le film couronné aux Oscars « Dans ses yeux ».

Elefante blanco est le surnom d’un hôpital gigantesque, jamais terminé, situé au cœur d’un des bidonvilles de Buenos Aires, la villa 15, aussi connue sous le nom de Ciudad Oculta. On suit dans le film la vie de deux prêtres, Ricardo Darin et Jérémy Rénier, qui cherchent à pacifier la villa et à ouvrir de nouveaux horizons à ses habitants, en particulier aux enfants. L’environnement est très dur, marqué par le trafic de drogues et les tueries entre gangs rivaux…

 

Les bidonvilles sont un phénomène ancien à Buenos Aires. L’un des plus grands, la villa 31, est situé en plein centre ville, aux portes du terminal d’omnibus et non loin du quartier chic de Recoleta. La crise de 2001 a également contribué au développement de nouvelles villas, dans différents barrios de Buenos Aires. Ces zones de précarité gangrénée par la violence sont un témoignage de l'inégalité extrême qui caractérise la société argentine.

Voir la bande-annonce d’Elefante blanco

La sortie en France est annoncée… prochainement ! Surveillez les programmes de vos cinés !

22/05/2012

Revue de presse "Argentine"

A noter dans l’actualité de la semaine dernière :

  • ·         Le voyage de Cristina Kirchner en Angola

·         Kirchner dos santos.jpgL’Argentine et le continent africain n’ont que des liens très ténus. Toutefois, depuis quelques années, l’Argentine suivant l’exemple des grands émergents (Brésil, Chine, Inde, Russie) s’intéresse de près à l’Afrique, continent avec lequel elle souhaite développer des liens économiques. La visite de Cristina Kirchner à Luanda s’explique essentiellement par la question énergétique. L’Angola est au coude à coude avec le Nigeria, comme 1er pays producteur de pétrole en Afrique. Or, l’ « affaire YPF » l’ayant montré récemment, l’Argentine a un besoin important d’énergie fossile. 400 hommes d’affaires argentins étaient par ailleurs du voyage… L’Argentine semble-t-il compte bien exporter sa viande, ses vins, ses céréales et son miel à l’Angola. Pétrole contre nourriture… la version argentine !

·         Toutefois, le président angolais Dos Santos a de son côté surtout fait valoir les échanges culturels et éducatifs qui découleraient des accords issus de cette visite (quelle vision bucolique…) - photo AFP

 

  • ·         La désaccélération avouée de l’économie argentine

·         L’institut des statistiques argentin, le fameux INDEC, a admis que l’économie argentine avait connu en mars son plus faible taux de croissance depuis 2009. A 4%, un taux que les pays développés souhaiteraient toutefois connaître, l’Argentine est donc confronté à un ralentissement économique…  Cette réalité est notamment constatée dans les supermarchés et les centres commerciaux où les ventes ont nettement baissé. Les freins majeurs à l’importation sont une autre cause de ce ralentissement de la croissance argentine au cours du 1er semestre 2012.

 

  • ·         La foire ArteBA fait un carton à Buenos Aires 

       Depuis le 18 mai se tient au Parc des Expositions de Buenos Aires (la Rural), la grande feria d’art contemporain ArteBA. Ce WE, les Porteños s’y bousculaient malgré le prix élevé d’entrée (50 pesos).  A scruter et découvrir, de nombreuses peintures, installations, et sculptures d’artistes latino (essentiellement argentins). Parmi les grands noms présents, Julio Le Parc, Antonio Ségui ou encore Eugenio Cutica.

Julio Le Parc - ArteBA.JPG

Antonio Segui - ArteBA.JPG

Tête en résine d'Eugenio Cuttica - ArteBA.JPG

Epis de blé d'Eugenio Cuttica - ArteBA.JPG

Photos : Isabelle Laumonier

 

 

 

 

05/03/2012

Buenos Aires : une architecture en liberté

Entretien avec Patricio Pouchulu

Patricio Pouchulu est architecte diplômé de l’Université de Buenos Aires (1990) et titulaire d’un Master en Architecture du University College London (1998). Il a enseigné l’architecture à la UBA, à Londres et à Münich.

Patricio, avant de parler de l’architecture porteña, pourriez-vous nous dire ce qui vous a conduit à ce métier ? Comment êtes-vous devenu architecte ?

Patricio-Pouchulu-Buenos-Aires.jpgJ’ai toujours été sensible à la notion d’espace. La lumière, les paysages, la stimulation des sens m’ont toujours intéressé comme expérience vécue. De plus, l’idée de construire, de créer, m’a très vite attiré. Et comme par ailleurs, dès l’âge de 5 ans, j’ai commencé à dessiner, peu à peu la carrière d’architecte est apparue comme une évidence. Transformer une idée en formes, en objets, en espace à vivre, à travers le dessin, voilà qui constitue sans doute le socle de mon orientation.

Je dois rajouter que mon père était cinéaste et ma mère peintre, et qu’un des mes arrières-grands-pères était architecte. Cet environnement familial a sans aucun doute compté, tout comme le fait de naître à Buenos Aires. Naître ici, c’est être confronté dès son plus âge à l’architecture dans tous ses états : on est environné d’immeubles, de constructions, de bâtiments…

  •  Le point de vue de Patricio Pouchulu sur la formation et le métier d’architecte:

"Je me souviens de mes années d’études à l’UBA. Ce qui était très particulier, c’est qu’on ne sortait jamais visiter la ville, voir les édifices. L’architecture s’apprenait uniquement dans les livres. En tant que professeur, j’ai toujours fait en sorte d’emmener les étudiants découvrir de visu les bâtiments, les ensembles étudiés. Rien ne vaut l’expérience directe pour comprendre l’architecture !"

"Je continue à beaucoup dessiner à la main, ce qui est aujourd’hui assez anachronique. Beaucoup de collègues n’utilisent plus que l’ordinateur pour élaborer les dessins et les plans. De mon point de vue, cela contribue à déshumaniser l’architecture, à la rendre plus impersonnelle, plus robotisée. Cela se retrouve ainsi dans le processus de la critique. Il est aujourd’hui fréquent que les œuvres architecturales soient discutées, commentées, critiquées, sans qu’elles soient même visitées. Encore une fois, on perd une chose essentielle : l’expérience vécue."

"En ce qui me concerne, tous les jours et à toute heure, j’écris et je dessine dans des petits cahiers moleskine. Je transfère ensuite les dessins sur des feuilles plus grandes, les scanne et les analyse. Avec les jeunes architectes de mon cabinet, nous travaillons ensuite sur des dessins à partir du logiciel BIM. Une fois ces différentes étapes franchis, nous élaborons les maquettes. Je dessine et peins toutes mes perspectives à la main ; cela prend beaucoup de temps, mais cela rend ces pièces vraiment uniques. Elles dégagent une âme que n’ont pas les dessins digitaux. Depuis 25 ans, je lutte contre la progressive disparition du tracé à la main. La reconnaissance des clients et de la communauté internationale, par rapport à mon travail « à l’ancienne », est une vraie satisfaction."


Selon vous, quelles sont les caractéristiques principales de l’architecture à Buenos Aires ?

Je dirai qu’un point fondamental est le fait que cette ville soit en constante évolution, en constante rénovation. Les Porteños ont toujours aimé suivre la modernité.

Ce qui est important à Buenos Aires, c’est l’unité architecturale représentée par la manzana (NdA : Buenos Aires comme toutes les villes d’Amérique est construite sur la base d’un plan à damier, au centre duquel se trouve la place d’Armes. Une manzana correspond à un carré du plan). Chaque manzana est un univers qui est une somme d’univers différents.


Précisément, d’un point de vue extérieur, on a souvent l’impression qu’il n’y a aucune harmonie architecturale à Buenos Aires. Un immeuble néo-classique peut-être voisin d’un bâtiment de 10 étages en béton, lui-même voisin de petites maisons individuelles. Comment a-t-on abouti à ce résultat ?

barracas 1.JPGIl n’y a pas eu à Buenos Aires de travail de zonification, ou d’urbanisme à proprement dit. Ce qu’il y a de très spécial à Buenos Aires, c’est que la ville a réellement explosé fin 19e – début 20e. L’immigration européenne massive a sans doute été un facteur de « désorganisation » de l’architecture. Il fallait avant tout construire pour accueillir tous ces nouveaux habitants.

De plus, l’Argentin manifeste souvent une attitude très individualiste. On s’occupe de son bâtiment et pas de celui de son voisin. Peu importe que la juxtaposition ne soit pas harmonieuse. Cela reflète peut-être une forme de liberté excessive.


Mais n’y-a-t-il pas des règles fixées par des agences gouvernementales ?

Le gouvernement en général délimite des espaces, mais à l’intérieur des espaces, c’est la liberté personnelle qui prévaut. Toutefois, il y a quelques quartiers, où effectivement des règles architecturales doivent être respectées : c’est le cas de Barrio Norte, Recoleta, Diagonales. Ce sont les quartiers « institutionnels ». Ailleurs, on voit que c’est un semi-chaos qui règne.


Et que pensez-vous de ceux disent que Buenos Aires ressemble à Paris ? Pour un Français cette comparaison est parfois étrange.

1.cathedrale 25 décembre.JPGAu tournant du 20e siècle, l’Argentine s’est inspirée du courant néo-classique qui régnait en Europe depuis déjà 2 décennies. Ce style reflétait directement le pouvoir à travers ses lignes majestueuses. Jusqu’aux années 1920, se sont donc construits à Buenos Aires de très nombreux édifices néo-classiques. C’est d’ici que vient la comparaison avec Paris.

Puis le modernisme a fait son apparition en Allemagne, en France, en Italie… Et Buenos Aires, qui comme je le disais au début, est une ville en constante rénovation, a suivi le mouvement. Du coup, cette ville qui au tournant des années 20, avait quelque chose de très parisien dans ses constructions Place fac de médecine.JPGnéo-classiques, a commencé 10 ans après, à détruire ce qu’elle venait de construire, pour s’orienter vers le courant moderniste. Pour construire moins cher et dans une visée architecturale plus « sociale », on a supprimé les ornementations, simplifié les lignes, etc. Le style néo-classique était soudain le représentant d’une époque révolue.

La matrice architecturale de Buenos Aires se fonde ainsi sur la double influence néo-classicisme/ modernisme.


  • L’Argentine et les architectes: "Si l’on devait citer un grand architecte argentine, on parlerait sans doute de Clorindo Testa. Mais de fait, en Amérique latine, c’est le Brésil qui au cours de ces dernières décennies a eu l’influence la plus importante. Entre 1950 et 1970, en particulier, sont apparus des architectes dont la renommée allait devenir internationale, le premier d’entre eux étant Oscar Niemeyer. L’Argentine, elle, est surtout un pays d’artistes plastiques."

 

Aujourd’hui, à Buenos Aires, on compte de nombreuses villas installées en pleine ville. Pensez-vous qu’elles feront un jour partie du patrimoine architectural ?

Les villas sont ni plus ni moins que des ghettos. Celles qui sont installées en pleine ville constituent un véritable délire. Elles se sont étendues de manière considérable, sans contrôle aucun des autorités et sans recherche de solution durable pour les populations qui les habitent. La villa 31 est un exemple dramatique de villa qu’on a laissé se développer en plein cœur d’un nœud de transports. Il paraît absolument nécessaire de réfléchir à des solutions de relogement, doublées de mesures sociales efficaces.

La solution pourrait être de créer de nouvelles manzanas, à vocation sociale. Il faut d’ailleurs souligner qu’une des pépites architecturales de Buenos Aires est l’ancienne cité HLM installée en face du Parque Los Andes. Peut-être que ceci pourrait constituer une inspiration pour trouver une issue à la question des villas.


En tant qu’architecte, quels sont vos édifices, vos quartiers ou vos rues préférées de Buenos Aires ?

av Libertador.JPGL’avenue qui relie la Boca à Palermo sur près de 10 kms est particulièrement intéressante. On peut y découvrir une succession de monuments néo-classiques d’une grande beauté. Partez depuis le parc Lezama, passez ensuite par la Casa del Gobierno, Puerto Madero, la Plaza San Martin, et l’avenue Libertador.

A Buenos Aires, je recommande aussi d’avoir souvent les yeux en l’air. La ville est plus intéressante à partir du 2e étage des immeubles. En-dessous, c’est le commerce qui a triomphé. Il y a en particulier certaines « esquinas urbanas » remarquables, avec de magnifiques coupoles aux 4 coins de la manzana. C’est le cas de Florida/ Diagonal Norte par exemple.

J’ai également beaucoup de plaisir à marcher dans Puerto Madero, le long des bassins. La rénovation des vieux docks anglais en briques est une vraie réussite.

Il me paraît par ailleurs qu’on sous-estime la beauté architecturale des gares porteñas : Retiro (qui est une des dernières gares de style victorien), Once et Constitucion, sont des lieux remarquables.

Enfin, les galeries commerciales sont une des particularités très intéressantes de Buenos Aires. Il s’agit de passages, remplis de boutiques, qui permettent de traverser une manzana. Il en existe une trentaine à Buenos Aires. Ce sont de véritables petites villes miniatures. On en a commencé à construire à l’époque du néo-classique, mais leur succès a été tel que de nouvelles galeries ont vu le jour jusqu’aux années 1970.

 

  • Les projets en cours de Patricio Pouchulu: Au cours de ces dernières années, Patricio a travaillé sur des transformations de bâtiments dans le centre historique de Londres. Actuellement, il travaille sur une maison de vacances à Biarritz, et prépare une série de grands projets : un complexe hôtelier au centre de Buenos Aires, un hôtel- résidence dans la Cordillère des Andes, ainsi qu’une chaîne de petits hôtels en Europe.

26/02/2012

The Artist et son actrice argentine...

The Artist - Jean Dujardin - Bérénice Béjo.jpegSi le film de Michel Hazanavicius, The Artist, remporte ce soir l'oscar du meilleur film, l'Argentine pourra un peu s'en enorgueillir !

En effet, Bérénice Béjo, l'actrice principale du film possède la double nationalité. Elle est née en 1976 à Buenos Aires, que ses parents ont fui 3 ans plus tard durant la dictature militaire.