Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/02/2012

L'Argentine sous le trait de Pénélope Bagieu

Argentine-Pénélope Bagieu.JPGPénélope Bagieu, auteur de BD désormais cultes (Ma vie est tout à fait fascinante; Joséphine), était en vacances en Argentine, il y a peu. Elle a croqué le pays et ses habitants sous sa délicieuse plume.

Drôles et percutantes, ses planches sur la "bouffe", Buenos Aires, et la découverte du pays, en raviront plus d'un !

 

(dessin extrait de la plance L'Argentine#1)

09/02/2012

Un poète au paradis : Adieu Spinetta !


Luis Alberto Spinetta.jpgL’Argentine a de grands poètes, et certains sont des rockers !
L’un deux, Luis Alberto Spinetta, véritable légende du rock argentin, s’en est allé hier.
El Flaco (le maigre), comme il est surnommé ici, laisse d’innombrables tubes aux Argentins qui, depuis ce matin, se sentent un peu orphelins.

 

**

 

 

Asilo en tu corazon
(Luis Alberto Spinetta)


Un rumor adormece toda marea en mí
y a la vez yo te grito sin poderte gritar
mientras tanto alguien nos prejuzga
sin ninguna razón
piedra sobre piedra, nada importa ya.

Oh! mi amor yo te choco debilmente
bajo un sol de mañana desesperada
y me veo partir
soy un barco que se hace a la mar
y en todo retorno un cambio nacerá.

Y en tu nombre
yo brindo en la nada vestido de gris
en tu nombre
me quito las llamas de un cuerpo que fuí
en tu nombre
habrá que seguir y seguir y seguir
y seguir pidiendo por siempre
un asilo en tu corazón.

Sólo amar
sólo amar hasta perder la noción
y así doblar
por esta esquina que confluye hacia el sur
que es como un espejo
espejo que marcó las lágrimas de hoy
y en todo retorno un cambio nacerá.

Y en tu nombre
yo brindo en la nada vestido de gris
en tu nombre
me quito las llamas de un cuerpo que fuí
en tu nombre
habrá que seguir y seguir y seguir
y seguir pidiendo por siempre
un asilo en tu corazón.



29/12/2011

Buenos Aires : nouveau temple du street art !

A Buenos Aires, les murs parlent. Mieux, ils crient, ils gémissent, ils dénoncent, ils chantent les louanges, ils vitupèrent, ils illuminent, répandent leur poésie comme des fleuves intarrissables.
Graffitis, tags, fresques sont partout dans la ville, tellement présents qu’il arrive qu’on y prête plus attention. Parfois gribouillages chaotiques, proches du vandalisme, et parfois œuvres à part entière, du street art à l’état pur.

Les graffitis à « messages » ont connu leur envol après la crise de 2001. Les murs exprimaient alors la colère, le cynisme, l’incompréhension, le désir de vent nouveau. Si aujourd’hui, les messages politiques sont encore légion (combien de « Cristina » peints sur les murs, combien de slogans péronistes ou kirchnéristes ? combien de graffitis consacrés aux Malouines, « Malvinas argentinas ! » ?), on trouve aussi de nombreux aphorismes, des pensées du quotidien, des références au foot (Boca Juniors!), des blagues ou encore des messages strictement personnels !

graffiti, tag, street art, stencil, buenos aires, escritos en la calle, grafiti

Le site « Grafiti – escritos en la calle » en recense un nombre incalculable, consultable par catégorie. Chaque graffiti est localisé géographiquement, permettant de le retrouver, si tant est qu’il n’ait pas été effacé. Qu’y-a-il de plus éphémère qu’un tag ou un graffiti ? Si l’on grattait sous la couche apparente de bombe ou de stencil, on trouverait un message, puis un autre….Le mur tel un  palimpseste !

 

 



Mais à côté des «écrits de la rue » fleurissent également quantité de caricatures, peintures, fresques, ce street art qui est désormais très prisé des galeries et musées d’art contemporain. Pour tout fanatique de street art, Buenos Aires est devenu incontournable. En déambulant dans la ville, quel que soit le quartier, on peut se retrouver pris dans un univers singulier, celui de l’artiste qui a pris possession d’un mur dont il a fait sa toile.

graffiti, tag, street art, stencil, buenos aires, escritos en la calle, grafiti



Parmi les artistes connus à Buenos Aires, on peut citer Jaz, Aire, Poeta. Le site Fatcap en établit une liste assez complète.

Compte-tenu de l’engouement pour le street art, de nouvelles offres commerciales sont apparues, soit à travers des visites touristiques sous l’angle du street art, soit à travers la mise en relation d’artistes avec des entreprises ou des particuliers pour leur vendre des œuvres (http://graffitimundo.com/).

**

Vous voulez connaître un peu mieux les pensées et l'âme de Buenos Aires ? Chaussez-vous de manière confortable et partez à l’assaut des rues porteñas...Les murs vous en diront beaucoup !

 

graffiti, tag, street art, stencil, buenos aires, escritos en la calle, grafiti

Photos de l'article : Isabelle Laumonier




05/10/2011

Déjà 2 ans et demi sans Quino…

Mafalda, par QuinoEn avril 2009, le génial dessinateur argentin Quino, père de Mafalda, décidait de prendre une pause. Après 50 ans de publications quotidiennes dans des journaux, des revues, etc. le dessinateur de 76 ans estimait qu’il ne parvenait plus suffisamment à se renouveler et lever le crayon, en attendant des jours meilleurs pour son inspiration.


Deux ans et demi plus tard, toujours pas de nouvelles de Quino !



cuanta bondad.jpgSon ironie mordante, son sens aigu de la critique sociale, manquent cruellement. Il faut relire des albums tels que « Cuanta Bondad ! » pour saisir la pertinence (enfin… l’impertinence !) de l’auteur, la finesse de ses observations, et son humour plein de désillusions.

Pourvu que l’amertune n’ait pas pris le dessus et que Quino avant le 3e anniversaire de sa période sabbatique s’amuse à nouveau et nous avec des travers de nos sociétés !

> Site officiel de Quino

> Quelques planches de Quino mises à disposition sur le web


02/10/2011

Mais où sont les pumas ?

Ce samedi, alors que l’équipe de France venait de se faire battre par les Tonga, l’équipe d’Argentine connue sous le nom des Pumas, remportait son match contre la Géorgie (25-7) et accédait ainsi pour la troisième fois de son histoire aux quarts de finale d’une coupe du monde de rugby.

Historique ... mais quasi inaperçu !

Depuis mon arrivée, j’essaie de suivre tant bien que mal ce qui se passe en Nouvelle-Zélande, mais voilà une activité peu aisée à Buenos Aires. Un peu la faute au décalage horaire (les matchs de l’après-midi à Auckland sont vus ici à 21h, quant aux matchs de soirée, ils passent à 4h du matin ; il faut être amoureux du rugby !), mais surtout la faute à un certain manque d’intérêt des porteños pour ce sport aux racines ô combien européennes.


Pourtant ils en ont des joueurs de haute-volée, de leur capitaine Felipe Contepomi au 3e ligne Leguizamon, en passant par le talonneur Mario Ledesma

Malgré cela, les Pumas sont surtout présents sur des panneaux publicitaires et dans quelques vitrines de magazins sportifs, et beaucoup moins dans les conversations !

puma.JPG
© Isabelle Laumonier

Il faut dire que leurs joueurs évoluent presque tous à l’étranger (les 3 précédemment cités jouent par ordre de citation au Stade Français, au Lou Rugby (Lyon), et à Clermont) pour une raison finalement assez simple : il n'existe pas de ligue professionnelle.

Et pour cause, comment faire percer le rugby dans un pays où le football est si absolument monarque ?!
Il ne semble pas encore arrivé le rugbyman qui saura faire vibrer les foules comme Maradona ou le divin Messi.

En attendant, rendez-vous est donné le dimanche 9 octobre pour un redoutable quart de finale contre les All Blacks !