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12/04/2013

"5 siglos igual" de Léon Gieco

A partir de cette semaine, nous vous proposons de découvrir quelques chansons emblématiques de la musique argentine.


Nous commençons par une chanson du chanteur de rock engagé Léon Gieco. Sa chanson "5 siglos igual" évoque les crises et drames du peuple argentin (qu'il s'agisse de l'évocation des peuples originaires ou de la dictature et des violences policières).

 



Léon Gieco est également très connu comme le compositeur de "Solo le pido a Dios", chanson au succès considérable, notamment dans la version donnée par Mercedes Sosa.

06/04/2013

La question mapuche en Argentine

 

Peuples originaires Argentine.pngEn Argentine, vivent une trentaine de peuples appelés « peuples originaires », autrement dit descendant des civilisations précolombiennes. Ils représentent environ 600 000 personnes (recensement mené en 2004-2005 par l’Indec). Les Mapuches sont les plus nombreux d’entre eux, avec une population d’environ 114 000 personnes, dont les deux tiers vivent dans la province de Neuquèn.

Toutefois, les organisations indigènes estiment que ces chiffres sont inférieurs à la réalité, nombreux étant ceux choisissant de dissimuler leurs origines par peur d’être discriminés.

Du fait de leur nombre, les Mapuche constituent sans aucun doute le peuple originaire le plus connu ; c’est aussi un de ceux qui luttent le plus. Tout voyageur ayant traversé la Patagonie aura entendu parler des revendications mapuches, au cours de son périple.

 

Qui sont les Mapuches ?

Les Mapuches sont originaires du Chili, mais commencent dès le 15e s. à faire des incursions de l’autre côté de la Cordillère des Andes et à s’y installer peu à peu. Leur situation va connaître une dégradation significative avec le début de la conquête espagnole.

Mapuche 19e.jpg

Le tournant majeur a lieu à partir de la fin du 18e s. À cette époque, les « Argentins » prennent conscience des considérables richesses de la Patagonie. De nouvelles villes se créent où émigre une population d’origine européenne. Dans de nombreuses zones, les Mapuches se retrouvent exilés de leur territoire, et partent vivre dans les provinces de Cordoba, San Luis, Santa Fe et Buenos Aires. On parle alors de « mapuchizacion de la pampa ».

Malgré ces déplacements, c’est près de la Cordillère que vivent encore aujourd’hui le plus grand nombre de Mapuches.


Pourquoi existe-t-il une lutte mapuche ?

Comme dans le cas de tous les peuples originaires, les droits des Mapuches ont systématiquement été bafoués depuis l’arrivée des Espagnols en Amérique du Sud. Les terres où vivaient ces peuples ont été considérées par les colons européens comme des « terra nullius », des terres n’appartenant à personne. C’est ainsi que les Mapuches ont subi de nombreuses spoliations et expulsions, et ce, sans parler des milliers de morts de la campagne « Conquête du désert » menée par Roca entre 1879 et 1881.

Or près d’un siècle et demi après cette opération belliqueuse, qui permit à l’Argentine de dominer la Patagonie, les droits de la communauté Mapuche sont encore loin d’être réellement respectés.

drapeau mapuche.pngComme tous les peuples indigènes, les Mapuches sont extrêmement attachées à leurs terres ancestrales. Or les spoliations n’ont jamais cessé. Aujourd’hui, les luttes concernent des terres convoitées par les producteurs de soja, par l’industrie forestière, par des promoteurs immobiliers dans les régions touristiques (c’est notamment le cas à Bariloche), ou bien sûr par l’industrie minière et pétrolière.

Focus

Le 19 décembre 2012, Miguel Galuccio (YPF) et Ali Moshiri (Chevron) ont signé un accord évalué à 1 Md de dollars, pour que la compagnie américaine investisse dans l’exploitation d’hydrocarbures de schiste, dans la zone de Vaca muerta (Neuquen). Ce faisant YPF a cédé un territoire de 290 km2. L’accord prévoit qu’à terme Chevron pourrait creuser jusqu’à 2000 puits sur une surface totale de 600 km2. Les Mapuches ont aussitôt dénoncé cet accord, non seulement pour les problèmes fonciers qu’il représente, mais également pour tous les dommages qu’il ferait subir à l’environnement et aux populations implantées dans les zones concernées. Pour rappel, la technique d’exploitation des hydrocarbures de schiste, appelée en anglais « fracking », a été interdite dans plusieurs pays (France, Bulgarie ; moratoire en Angleterre).

La signature de l’accord est actuellement remise en question, du fait d’une décision de justice argentine imposant un gel des biens de Chevron, en lien avec un procès concernant des dégâts environnementaux en Équateur. Le ministre de l’énergie, Guillermo Coco, s’est empressé de dire que la situation serait rapidement débloquée en faveur de Chevron

 

Les institutions de lutte pour les droits des peuples originaires et les avancées constitutionnelles

Des progrès ont cependant été faits à partir de la fin des années 1990. En effet, les droits des peuples originaires ont commencé à être reconnus à partir de la réforme constitutionnelle de 1994 et de la ratification par l’Argentine de la convention n° 169 sur les peuples indigènes et tribaux de l’Organisation internationale du travail en 2000 (convention luttant contre la discrimination).

La réforme constitutionnelle reconnaissait notamment le droit de propriété des peuples originaires sur leurs terres ancestrales.

Toutefois, l’ensemble de ces réformes ne semble pas avoir de traduction claire, visible et systématique dans l’ensemble des provinces argentines.

Le site Pueblos originarios en America explique notamment que la plupart des terres « en litige » sont considérées comme des terres « fiscales »… autrement dit les gouvernements locaux ont seul le pouvoir de dire à qui elles reviennent. Et personne ne sera surpris de savoir qu’en cas de litige, les peuples autochtones sont presque toujours perdants. Comment lutter contre des millions de pesos, voire de dollars ?


Des droits humains et sociaux encore très fragiles

Pour lutter contre un système leur étant encore très souvent défavorable et faisant parfois preuve d’une extrême violence à leur égard, les peuples originaires se sont eux-mêmes organisés. La Confederación Mapuche del Neuquén a ainsi créé en 2009 l’Observatoire des droits humains des peuples indigènes, qui effectue un monitoring régulier sur les décisions de justice, ainsi que sur les évolutions constitutionnelles, concernant les peuples « originaires ».

Mapuche Bariloche.jpg

 

 

En savoir plus :

- Le blog de Leslie Cloud (EHESS) qui contient de très nombreuses infos sur les droits des populations autochtones d’Argentine

- Le projet de co-gestion mis en place à Bariloche et visant à donner une place aux Mapuche dans la prise de décisions concernant les aménagements du parc national Nahuel Huapi. « Actuellement, le blocage majeur provient du fait que les communautés ne peuvent pas, seules, faire face aux pressions économiques et au lobbying de grands groupes, sur des terres jugées économiquement exploitables. C’est ici que la gestion participative du territoire et les coopérations créées avec le parc national prennent sens. »

 

 

04/04/2013

Inondations à Buenos Aires : catastrophe naturelle… ou négligence politique ?

Si les conséquences n’avaient pas été si dramatiques, les inondations de ces derniers jours auraient pu ne donner lieu ici qu’à un simple coup de gueule. Mais avec 6 morts à Buenos Aires et 46 à La Plata, ville située à 60 kms de la capitale, il est impossible de faire une note uniquement énervée ou ironique. 

inondations buenos aires.jpg

A intervalles relativement réguliers, de fortes pluies viennent frapper la région de l'estuaire du Rio de la Plata. A Buenos Aires, les quartiers les plus concernés sont Palermo, Belgrano, Saavedra, ou encore Villa Crespo et Boca. Les télévisions diffusent alors en boucles des images d'eau envahissant les rues, de boutiques perdant leur marchandise, de véhicules prenant l’eau, ou d'immeubles et maisons se retrouvant les pieds mouillés… L’habitude est telle, que règne ici une certaine résignation.

Mais cette fois-ci le scénario est quelque peu différent. Tout d’abord, les pluies qui se sont abattues sur Capital Federal dans la nuit de lundi à mardi ont fait 6 morts ; puis, près d’une demi-journée plus tard, c’est la ville de la Plata (900 000 habitants) située à l’ouest de Buenos Aires qui a subi de plein fouet 4h de pluies interrompues.

Il faut préciser ici qu’il ne s’agissait pas d’une tempête, ni d’un ouragan. Les services météorologiques ont estimé que pendant les deux premières heures, sont tombés 40 centimètres d’eau. S’il s’agit certes d’une très importante quantité d’eau, cela ne semble pas être un niveau insurmontable… si la ville y est préparée.

Et c’est bien ce qui pèche ici. Si, certes, il est possible de s’en prendre au changement climatique, qui semble avoir accéléré les fortes pluies dans cette région d’Argentine depuis quelques années, il faut aussi avoir les facteurs humains. Et ils ne sont pas minimes. Très loin de là.

Le problème de l’évacuation de l’eau est un problème majeur dans Buenos Aires et sa province. La capitale s’est ainsi construite de manière très chaotique, sans plan d’urbanisation, sans réflexion sur l’implantation de l’habitat, ni sur les infrastructures à mettre en œuvre pour que les eaux pluviales puissent être absorbées, sans créer de manière systématique des inondations.

L’une des autres causes très fréquemment déplorées est liée aux poubelles. La gestion des ordures à Buenos Aires est l’une des plus mauvaises qui soient. Il n’existe ni bennes publiques, ni bennes privées (d’immeubles). Résultat : tous les habitants déposent leurs sacs plastiques le soir dans la rue, juste avant le passage des éboueurs… ou à un autre moment de la journée, s’ils veulent se débarrasser de leurs sacs poubelle. Or à la moindre grosse pluie, ces sacs finissent par dériver et obstruer les bouches d’égout. Doit-on ici pointer du doigt les habitants qui sortent leurs poubelles quand bon leur chante (et cela n’est pas si fréquent que cela) ou déplorer la catastrophique organisation des déchets dans une ville de cette taille ?

En ce qui concerne la Plata, il est évident qu’il s’est agi là de précipitations violentes. Toutefois, on peut se demander pourquoi dans une ville où les inondations sont habituelles, aucune mesure significative n’a jamais été prise pour y remédier

 

>> En savoir plus : la question des inondations dans Buenos Aires et sa province est depuis très longtemps l’objet d’études et de réflexions. En 1999, la Fundacion Ciuadad avait ainsi réuni un forum baptisé « L’eau à Buenos Aires » ; une synthèse y présentait les causes principales des inondations.

>> En 2010, Antonio Elio Brailovsky publiait l’ouvrage « Buenos Aires, ville inondable ». Cet auteur critique notamment l’usage à tort par les politiques du terme « catastrophe naturelle »… quand la catastrophe vient avant tout de l’urbanisation.

>> Une étude de l’université de la Plata a recensé 25 inondations dans la décennie 70-80 dans la ville de la Plata… Sur la période 80-2000, le nombre d’inondations avait atteint 78. Aussi dramatique qu’elle soit, l’inondation de ce mois d’avril 2013 ne fait donc que s’inscrire dans une série d’inondations, dont le nombre ne cesse de s’élever.

31/03/2013

Le Pape François et la communication politique

Depuis que le pape François a été élu, les rues des Buenos Aires et les vitrines de magasins se couvrent d'affiches et de pancartes à son effigie... On l'avait dit ici, ce pape argentin a redonné un coup de fouet à la fierté nationale.

Mais à y regarder de près, on constate que l'image du Saint Pontife est avant tout récupérée à des fins politiques. Le gouvernement de la ville comme la Nation "glorifient" François, en sa qualité de représentant de l'Eglise, .... et en tant que fédérateur de voix. L'objectif électoraliste ne sort jamais de la ligne de mire.

Pape François Pâques récupération politique.JPG

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Photos: Isabelle Laumonier


NdA :  le Pro est le parti de Macri, gouverneur de Buenos Aires. Sur la photo du milieu, on voit les mains de Cristina Kirchner et celles du pape François (Equipos de difusion est un organe de communication politique, soutien fidèle au kirchnérisme)

13/03/2013

Le pape est argentin ! Jorge Bergoglio devient François 1er

La nouvelle de l'année voire du siècle pour la communauté catholique latino-américaine...
Le nouveau pape est argentin. Pour la première fois dans l'histoire de l'Eglise, le plus haut poste de l'Eglise est occupé par un non-européen.

Jorge Bergoglio nouveau pape argentin.jpgJorge Bergoglio, désormais "Francesco primo", a une lourde tâche devant lui : effacer les scandales financiers qui ont secoué récemment le Vatican, trouver une solution aux problèmes récurrents de pédophilie qui touchent l'Eglise, moderniser une institution qui souffre considérablement, notamment face à la montée en puissance des églises évangéliques...

Agé de 76 ans, Jorge Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, semble avoir quelques années devant lui pour mener à bien des changements longs et profonds. Reste à savoir quelles sont les intentions de ce pape jésuite...

Côté politique, Jorge Bergoglio est connu pour ses positions tranchées et ses divergences marquées avec la Casa Rosada : le journal Perfil n'hésitait pas parler de lui comme l'"ennemi public" du kirchnérisme.

Considéré comme conservateur, il s'était opposé avec force et vigueur au mariage gay, et s'est toujours élevé contre l'avortement (le fait qu'il devienne pape ne risque-t-il pas d'ailleurs de retarder la légalisation de l'avortement dans les pays d'Amérique latine).
Une lettre écrite à des religieuses carmélites au sujet du mariage gay avait fait couler beaucoup d'entre, de par son contenu très virulent et opposé à tout changement de société.

Par ailleurs, il est à noter que Bergoglio avait été accusé lors de la dernière élection papale d'avoir "contribué" à la séquestration de deux prêtres durant la dernière dictature militaire et d'avoir entretenu des liens compromettant avec la junte.

A l'annonce de son élection, de nombreux internautes argentins ont d'ailleurs vivement réagi, en rappelant le rôle tristement connu de l'Eglise durant ces années sombres de l'Argentine.


Mi-février, le spécialiste mexicain des religions Roberto Blancarte annonçait qu'un pape latino risquait d'être plus conservateur qu'un européen.
Symbole jésuite.png
C'est la première fois qu'un Jésuite devient pape. Les Jésuites qui furent chassés d'Amérique latine en 1767 après y avoir créé un presque "empire" reviennent en pleine lumière... et de quelle manière !


Dans les rues de Buenos Aires, les klaxons retentissent déjà de tous côtés : la nouvelle est évidemment historique.

Un pape latino-américain peut-il cependant moderniser une Eglise qui en a plus que jamais besoin ? Le doute est permis.

10/03/2013

Le succès des boulangeries « françaises » à Buenos Aires

S’il y a bien une chose que le monde entier (ou presque !) envie à la France, c’est sa gastronomie… Mais dans la grande gamme des spécialités culinaires de l’Hexagone, un mets on ne peut plus simple se distingue : le pain. Eh oui, appelons-le un mets ! Car c’est en partant vivre loin que l’on se rend compte qu’un bon pain est d’exception… et que bientôt l’on se damnerait juste pour croquer dans une bonne baguette ou savourer un bon pain de campagne !

Et à Buenos Aires, comme dans toutes les villes du monde, les boulangers français l’ont bien compris : le pain fait recette ! Si depuis déjà 4-5 ans, quelques pétrisseurs professionnels faisaient la joie des Porteños et des Français expatriés, le « pan francés » connaît depuis quelques mois un nouveau boom, avec l’arrivée de 2 nouveaux spécialistes ès boulangerie !

Les boulangers français vétérans à Buenos Aires

Parmi les plus « anciennement » installés et les plus incontournables, il faut citer :

  •  L’Epi : Bruno et Olivier ont commencé à Buenos Aires en fournissant du pain et des viennoiseries à quelques grands hôtels, puis en 2005, ils se lancent et ouvrent leur première boutique. Le succès est très vite au rendez-vous. Leur croissant aux amandes est un must ! (Roseti 1769 et Montevideo 1567).

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  • Franck Dauffouis : on se bouscule dans sa minuscule boulangerie installée depuis 2008 dans un coin de rue aux abords du Parquet Centenario. Des financiers aux cassis, des mini-viennoiseries, des cakes aux multiples saveurs… Franck nous régale ! (adresse : Ambrosetti 901)

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  • Le Blé : Envie d’un croissant, d’un pain au chocolat, ou d’un pain viennois ? C’est par là ! Depuis 2009, le Blé fait un sans-faute et dispose aujourd’hui de 5 boulangeries : 2 à Colegiales, 1 à Chacarita, 1 à Palermo et 1 autre à Puerto Madero. Le Blé, la boulangerie belgo-argentine qui a tout d’une française ;-)

 

Les petits nouveaux

 

  • Cocu : en plein Palermo Soho, un beau volume avec des tables et des chaises pour pouvoir boire un café, prendre un brunch, … tout en regardant le boulanger cuire son pain. Une bande 3 jeunes Français ont monté cette nouvelle boulangerie au nom (d)étonnant, dont le succès semble déjà avéré ! (Malabia 1510)

 

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    Le Pain quotidien : oui d’accord, c’est comme le Blé… cette boulangerie n’est pas vraiment française, puisque la chaîne « Le pain quotidien » est 100% belge ! Il n’empêche, pour tous les porteños, entrer au pain quotidien, c’est mettre un pied quelque part entre Montmartre et la Tour Eiffel ! Après l’ouverture en octobre 2012 d’une première boutique à Recoleta (Salguero 3075), la chaîne s’est installée il y a peu en plein Palermo (Armenia 1641) et a déjà annoncé l’ouverture de deux nouvelles succursales à Belgrano et Tigre. La « cohue » est au rendez-vous ! Pour s’installer le dimanche et bruncher sur les grandes tablées, marque de fabrique du Pain quotidien, il faut se résoudre à faire la queue… Sauf à arriver avant midi ! Mais voilà qui correspond peu aux habitudes dominicales à Buenos Aires.

 

A voir le plan de développement du Pain Quotidien (15 « boutiques » prévues d’ici à 2015 ; 1,5 million de dollars de CA attendu) et son succès incontestable, on pourrait presque se demander si la « crise » est bien réelle en Argentine !  Avant de répondre à cette épineuse question, si on partait manger quelques viennoiseries ?

 

 

Crédit photo (de hauten bas): site de l'Epi; Isabelle Laumonier; page FB du pain quotidien