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11/10/2012

Voyage en Argentine : liens utiles et conseils

sur la route Chili-Argentine.JPG

L’Argentine peut se découvrir en sac à dos, façon roots, les infrastructures ne manquent pas ! Il est possible de parcourir en bus tout le pays du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest...si vous avez le temps. Pour vos trajets en bus, pensez à consulter le site plataforma10 qui vous permet de faire des réservations en ligne.

Si vous disposez d’un budget plus important et préférez vous en remettre à des spécialistes pour l’organisation, vous pouvez passer par des agences de voyage. Quelques agences qui ciblent en particulier le public français ont éclos il y a quelques années et proposent des prestations de très grande qualité.

> C’est notamment le cas d’Argentina Excepción, une agence de voyage franco-argentine, installée à Buenos Aires. Elle est spécialiste du voyage Argentine en individuel et sur mesure, avec des circuits combinés au Chili et en Bolivie, mais aussi des croisières en Patagonie et en Antarctique.

Pensez également à jeter un œil du côté des blogs de voyageurs ou de Français installés en Argentine :

 

Et pour commencer à rêver, jetez déjà un oeil sur ces quelques photos d’Argentine.

Puerto Madero.JPG
Puerto Madero, Buenos Aires

 

Cette page sera peu à peu enrichie et complétée.

10/10/2012

Visiter l'Argentine : une introduction

 Chutes Iguazu.JPG

Une ville tentaculaire et fascinante : Buenos Aires
Des contrées mythiques : la pampa du Gaucho, la Patagonie immense, sauvage, rebelle, les sommets andins
Des sites incontournables : Iguazu, Perito Moreno, Purmamarca...
Des provinces méconnues : Neuquen, Chubut, Chaco

Une histoire tumultueuse, marquée par la violence, la souffrance, mais aussi des apogées, des réussites spectaculaires, des crises dantesques et des rétablissements à la force du poignet.

Une âme d’une extrême complexité…
Une culture riche, en perpétuel renouvellement…

Visiter l’Argentine, c’est accomplir un long périple : couvrir des milliers de kilomètres, apprendre sans cesse pour saisir l’essence de ce peuple et de ce territoire, rester ouvert à l’imprévu, se laisser porter vers des découvertes qui étonnent, parfois choquent ou scandalisent, mais qui bien sûr aussi parfois émerveillent !

Bienvenue en Argentine !

Dans cette nouvelle section du blog, vous trouverez des idées de périples et d’excursions, ainsi que des références pour organiser ou prévoir votre voyage.

 Purmamarca.JPG

Photos : Isabelle Laumonier


>> Consultez les liens utiles et conseils pour vos voyages en Argentine

04/10/2012

L'Argentine dans les médias européens

Un séjour de 3 semaines en France m’a donné envie de regarder ce que pensait de l’Argentine la presse quotidienne européenne. L’actualité de ce pays lointain, voire « exotique », est-elle bien relayée ? Quels sont les sujets qui retiennent l’attention des journalistes ?

Pas de suspense inutile : l’Argentine est très peu présente dans les médias européens, sauf dans la presse espagnole, qui suit toujours de très près ce qui se passe en Amérique latine.

Au cours des dernières semaines, voici les sujets qui ont été traités dans quelques pays du Vieux Continent.

**

  • En France…

Le Monde a signalé le rapprochement Argentine-Iran.
« La présidente argentine tend la main aux Iraniens »

Libé est revenu sur le « match » Cristina Kirchner contre Christine Lagarde … La présidente du FMI menace la présidente argentine d’exclure son pays de l’institution internationale, si les statistiques officielles de l’inflation argentine ne sont pas corrigées. Une chose est claire… personne ne croit en les chiffres officiels de l’Indec, mais en attendant Cristina se défend bec et ongles.
« Kirchner au FMI : l’Argentine ne cèdera à aucune menace ».

 

  • En Angleterre…

The Guardian nous parle de culture digitale en Argentine et des attaques de mouettes sur les baleines au large de la péninsule Valdés.

 

  • En Allemagne...

Le très sérieux FAZ nous parle de la Ford Falcon, auto mythique, star des rues argentines ; et sur un ton tout aussi léger, le Süddeutsche Zeitung nous fait découvrir Buenos Aires et ses charmes touristiques.


  • En Espagne…

On fait écho à l’actu chaude.

Les manifestations des forces navales et de gendarmerie à Buenos Aires sont ainsi couvertes par El Pais, tout comme le malaise croissant de la classe moyenne.

El Mundo nous parle d’une plainte déposée par Repsol contre YPF pour concurrence déloyale et du match Argentine-Brésil organisé à Resistencia (province du Chaco, Argentine) et annulé, faute d’électricité dans le stade.

 

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manifestations prefectura.jpgL’Argentine reste globalement une terre lointaine aux problèmes éloignés. Les manifestations récentes de la « préfecture navale » et de la gendarmerie sont peut-être un « simple » mouvement social comme un autre, mais elles devraient être relevées au  moins comme le symbole d’une montée progressive de l'hostilité face au gouvernement Kirchner.

Bien que les revendications de ces forces armées soient avant tout salariales (elles réclament un salaire minimum de 7000 pesos ; pour rappel le salaire minimum en Argentine est de 2700 pesos), leur présence dans les rues de Buenos Aires ont amené certains commentateurs à parler de tentative de « coup d’Etat ».

L’Argentine n’a décidément rien de tranquille… Mais l’Europe, déjà bien empêtrée dans ses propres problèmes, ne s’intéresse guère à sa lointaine cousine d’outre-Atlantique.

07/09/2012

Jacinto Chiclana : un tango de haute-volée pour clore la semaine

Attention ! Trois grands noms argentins réunis autour d'un tango, cela ne pouvait donner qu'une pépite.

Le texte est de Borges, la musique de Piazzola; au chant sévit Edmundo Rivero, et cerise sur le gâteau le montage vidéo à partir d'illustrations inspirées par le tango, est particulièrement réussi.

Découvrez sans plus tarder les accents mélancoliques de la "Milonga para Jacinto Chiclana"

 

Me acuerdo, fue en Balvanera,
en una noche lejana,
que alguien dejó caer el nombre
de un tal Jacinto Chiclana.
Algo se dijo también
de una esquina y un cuchillo.
Los años no dejan ver
el entrevero y el brillo.

¡Quién sabe por qué razón
me anda buscando ese nombre!
Me gustaría saber
cómo habrá sido aquel hombre.
Alto lo veo y cabal,
con el alma comedida;
capaz de no alzar la voz
y de jugarse la vida.

(Recitado)
Nadie con paso más firme
habrá pisado la tierra.
Nadie habrá habido como él
en el amor y en la guerra.
Sobre la huerta y el patio
las torres de Balvanera
y aquella muerte casual
en una esquina cualquiera.

Sólo Dios puede saber
la laya fiel de aquel hombre.
Señores, yo estoy cantando
lo que se cifra en el nombre.
Siempre el coraje es mejor.
La esperanza nunca es vana.
Vaya, pues, esta milonga
para Jacinto Chiclana.

 

Jorge Luis Borges

03/09/2012

Accéder aux monnaies étrangères : l'impossible défi argentin

Les mesures visant à limiter l’achat des devises viennent une nouvelle fois d’être resserrées. Désormais, toute personne souhaitant utiliser sa carte de crédit argentine à l’étranger se verra taxer d’un « impôt » de 15% sur chaque opération.


L'enjeu : empêcher l'évasion de capitaux hors d'Argentine

charge 15%,carte de crédit,devise,argentine,marché des devises,marché noir,retrait à l'étranger,achats à l'étranger,acheter des devises en argentine Le gouvernement Kirchner et l’Afip n’en finissent pas d’inventer de nouvelles lois pour tenter de limiter l’évasion de la richesse argentine à l’étranger. En soi, l’effet recherché est positif : conserver les richesses créées en Argentine au sein de ses frontières. Le pays est en effet en proie depuis des décennies à des évasions constantes de capitaux. Le quotidien Pagina 12 cite ce dimanche une étude de Jorge Gaggero, selon lequel les actifs financiers détenus à l’étranger par des Argentins représenteraient 173 milliards de dollars. Une autre étude de l’organisation Tax Justice Network estime quant à elle que ce montant serait de 400 milliards (soit 90% du PIB argentin !).

Les mécanismes actuellement en œuvre pour limiter l’achat de devises doivent notamment permettre à l’administration fiscale de mieux contrôler les ressources réelles des demandeurs de monnaie étrangère, et les inciter à conserver leurs capitaux en Argentine.

 

Les limites de ces mesures : problème de cibles et développement du marché noir

Le problème est que cette politique aboutit à de véritables privations de libertés et semble toucher in fine les mauvaises cibles. Un professeur d’université argentin nous racontait  récemment qu’il cherchait désespérément à obtenir des euros, pour pouvoir aller en France, où il est invité comme intervenant à un colloque. L’Afip a refusé de lui en vendre sous le prétexte que ses revenus n’étaient pas suffisants (peu importe par ailleurs le fait que l’université de rattachement apportait directement la contribution financière…). Quant à utiliser la carte de crédit, elle coûterait un surplus de 15% sur l’ensemble des achats effectués. La seule solution restant envisageable : le marché noir.

 

La nouvelle mesure : 15% de + pour les opérations par carte de crédit 

De fait, il ne s’agit pas réellement d’un nouvel impôt puisque le gouvernement présente cette mesure comme un paiement par anticipation sur l’impôt intitulé « Ganancias y bienes personales ». Autrement dit, lors de la déclaration d’impôt, il serait possible de déduire les 15 % versés.

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Si certains doutent de la possibilité réelle de récupérer ses 15%, il faut aussi signaler que les citoyens argentins de ne payant pas cet impôt (comme par ex. ce professeur d’université, ses ressources n’étant pas assez élevés), ils n’auront eux aucun moyen de récupérer quoi que ce soit…

Cette mesure concernera également les achats par carte de débit et par internet.

 

Ricardo Echegaray, responsable de l’AFIP, a déclaré simplement : “Nous préférons que tous passent leur été en Argentine”… Le concept de choix et de liberté, passe, quant à lui, aux oubliettes…

 
> en savoir plus sur cette nouvelle charge de 15%

 

 

 

01/09/2012

Macri sur toutes les lèvres et dans tous les cris

Maurio Macri, gouverneur de Buenos Aires, doit avoir les oreilles qui sifflent… si fort que cela pourrait un jour se transformer en accouphène.

En milieu de semaine des professeurs qui avaient mis en scène une parodie de Macri et de son ministre de l’éducation Bullrich, ont été mis à pied. Ce qui a provoqué hier une grève des enseignants suivie à près de 85% selon les syndicats.

mauricio macri l'oreille qui siffle.jpgCette décision de renvoi des professeurs intervient dans un contexte particulièrement difficile, où Macri et le gouvernement Kirchner se tirent dessus à boulets rouges.

Une semaine auparavant, le gouverneur porteño s’était déjà fait remarquer en annonçant que l’Eternaute, LA BD-culte argentine, ne devait pas avoir lieu de cité, dans les écoles… juste avant de se rétracter en prétendant avoir été mal compris.

Cette affaire elle-même était née du projet mis en place par le gouvernement national d’instaurer dans les programmes d’enseignement une forme de jeu de rôle basée sur la BD d’Oesterheld. L’appropriation des symboles par le gouvernement Kirchner est cela dit tout à fait questionnable, tout comme des actions qui apparaissent comme de la pure propagande. C’est notamment l’ « infiltration » de la Campora, le mouvement de jeunesse kirchnériste, dans les écoles qui a conduit le gouvernement Macri à mettre en place un n° 0800 pour dénoncer l’endoctrinement dans les écoles…  (il faut préciser qu’on discute actuellement une baisse de l’âge permettant de voter à 16 ans)

La création de ce 0800 a évidemment fait couler beaucoup d’encre, par l’appel à la délation qu’elle représente. Mais la justice est vite intervenue annonçant dès jeudi 31 août qu’elle interdisait au gouvernement porteño la mise en place de ce n° spécial.

Une chose est sûre : la jeunesse argentine devient un véritable enjeu de pouvoir…

 

**

Mauricio Macri, sûrement le plus farouche opposant à Cristina Kirchner, fait beaucoup parler de lui dans la presse : ces dernières semaines, entre sa gestion de la question du métro et sa volonté de récupérer une partie de la grande superficie de l’hôpital psychiatrique Borda (et ce vraisemblablement à des fins de spéculation immobilière), Macri a attiré –avec raison- les foudres des électeurs de Cristina.

 

crédit photo : TELAM