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19/11/2013

Portrait d'Axel Kicillof, nouveau ministre de l'économie

42 ans, marié, deux enfants, et fraîchement émoulu ministre de l’Économie… Axel Kicillof affiche un parcours sans faute au sein du kirchnérisme. D’où vient-il et comment est-il arrivé aussi vite à ce poste-clé ? Décryptage.

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On lui a donné tous les surnoms : « le beau gosse » (fachero), « l’élu », et même certains quelque peu enflammés : le « nouveau Libertador», la faute aux rouflaquettes évoquant San Martin… Ce qui est sûr, c’est que sa gueule d’ange semble avoir conquis Cristina Kirchner.

Mais pas seulement. Car si Axel Kicillof vient d’être nommé ministre de l’Économie lors du remaniement ministériel, c’est aussi parce qu’il est bien censé en avoir les compétences.

Il aurait hérité de l’érudition de son arrière-grand-père, un célèbre rabbin d’Odessa, et de la finesse de vue de son père psychanalyste. Docteur en économie de l’université de Buenos Aires et auteur d’une thèse sur Keynes, Kicillof a longtemps enseigné. Mais finalement s’il est arrivé si vite dans le gouvernement Kirchner, c’est à ses liens d’amitié avec Maximo Kirchner (le fils) qu’il le doit.

Kicillof s’était fait connaître dans les années 90 en créant avec Cécilia Nahon (actuelle ambassadrice d’Argentine aux États-Unis) un mouvement étudient baptisé « Tontos pero no tanto », marqué par l’idéologie marxiste.

Il intègre ensuite, en même temps que Cécila Nahon, la Campora, le mouvement de jeunesse kirchnériste créé par Maximo… et commence alors sa fulgurante ascension.

En 2011, il est désigné vice-ministre de l’Économie. À ce poste, c’est lui qui propose la nationalisation d’YPF ; il est également favorable au contrôle accru des importations (Guillermo Moreno et Kicillof font la paire), et encourage le fonctionnement à plein de la planche à billets… au grand dam de Mercedes Marco del Pont, titulaire de la Banque Centrale.

Il aura donc fallu un revers aux élections législatives, accompagné d’un échec d’Hernan Lorenzino, l’ancien ministre de l’Économie, dans ses pourparlers avec le Trésor Américain au sujet de la dette réclamée par les fonds vautours, pour qu’Axel Kicillof arrive messianique au poste de ministre de l’Économie.

Cristina Kirchner à peine remise de son opération a ainsi fait un retour « fracassant » avec l’annonce de ce remaniement et la mise sur le carreau de quelques-uns de ses fidèles (Lorenzino, Marco del Pont), au profit des étoiles ascendantes du kirchnérisme. Celles-ci pourront-elles toutefois enrayer la crise profonde dans laquelle semble plonger le pays ?

 

>> Pour en savoir plus, lire (en anglais) le papier –très orienté, mais bien documenté- de l’International Assessment and strategy center, baptisé, « La campora en Argentine : l’émergence d’une nouvelle avant-garde et la route vers la ruine » (rien que ça !)

>> Sur la jeunesse kirchnériste

Commentaires

C'est vrai qu'il est beau gosse ! C'est vraiment le gendre idéal. Je vous soupçonne d'ailleurs de vous être laissée emporter par votre désir et de ne pas avoir écrit un article impeccablement impartial. Mais c'est la vie. J'avoue que moi-même, je ne pourrais pas résister non plus. Nous sommes ainsi faites, nous les femmes.

Écrit par : Georgette | 20/11/2013

Georgette, arrêtez d'écrire des commentaires! C'est insupportable ! Vous crispez tout le monde avec vos réflexions de petite coquette fripée ! Arrêtez de prendre à partie toutes les femmes pour justifier vos excitations malsaines. Vous rendez les hommes misogynes avec ce genre de comportement. Vous me crispez, Georgette !

Écrit par : Didier | 20/11/2013

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