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19/07/2012

Starbucks et ses gobelets argentins...

Starbucks vient de créer la polémique en Argentine en s’excusant sur son compte Facebook, de devoir recourir à des gobelets de confection argentine, ses stocks de gobelets habituels étant épuisés.

Si l’on peut penser que Starbucks a surtout voulu s’excuser auprès de ses clients, de bousculer temporairement leurs habitudes, le message a fait beaucoup plus de remous que la marque de Seattle aurait pu l’imaginer.

starbucks- gobelet.jpgLe message du géant américain du café, est apparu comme une preuve supplémentaire des errances du capitalisme à tout-va. Des milliers d’internautes ont réagi en accusant Starbucks de vouloir profiter du pays, sans participer aucunement au développement de l’industrie nationale.

Dans un contexte économique tendu, marqué par un protectionnisme renforcé (la rupture de stock de Starbucks étant vraisemblablement liée aux restrictions sur les importations), cette erreur de communication ne pouvait que faire parler d’elle !

Toutefois, voilà qui n’influera sans doute pas sur les résultats de la firme : déjà 51 Starbucks existent en Argentine, et l’objectif à fin 2012 se situe entre 65 et 70 succursales. Tant qu’il y aura des amateurs de Frappucino et de sofas moelleux…

L'Argentine en mots et en images

Envie de découvrir l’Argentine sur papier ou sur écran ? Voici deux conseils pour cet été !

A lire : Mapuche, de Caryl Férey

mapuche.jpgCet auteur français qui s’était déjà aventuré sur des terres lointaines avec Zulu et Haka, vous embarque cette fois-ci dans un polar haletant, dont l’essentiel de l’action se joue dans un Buenos Aires assez sombre, marqué par la violence, la corruption et les séquelles sanglants de la dictature de Videla.  C’est l’occasion, pour ceux qui ne connaissent pas bien cette période noire du pays, de découvrir ce pan d’histoire tragique et récente. Le cœur du livre, la question des enfants des disparus, est une question d’actualité permanente. Les grands-mères de la place de mai continuent encore de lutter pour que soient identifiés les enfants volés aux disparus il y a 30 ans et adoptés à l’époque par les familles proches du régime militaire.


Sur son site, Caryl Férey propose de beaux extraits sonores de Mapuche. A écouter !

 

A voir : Elefante blanco, de Pablo Trapero

elefante blanco.jpgTrapero est l’un des grands réalisateurs argentins actuels. Dans Elefante blanco, il met en scène la star absolue du cinéma argentin, Ricardo Darin, que de nombreux spectateurs ont pu découvrir dans le film couronné aux Oscars « Dans ses yeux ».

Elefante blanco est le surnom d’un hôpital gigantesque, jamais terminé, situé au cœur d’un des bidonvilles de Buenos Aires, la villa 15, aussi connue sous le nom de Ciudad Oculta. On suit dans le film la vie de deux prêtres, Ricardo Darin et Jérémy Rénier, qui cherchent à pacifier la villa et à ouvrir de nouveaux horizons à ses habitants, en particulier aux enfants. L’environnement est très dur, marqué par le trafic de drogues et les tueries entre gangs rivaux…

 

Les bidonvilles sont un phénomène ancien à Buenos Aires. L’un des plus grands, la villa 31, est situé en plein centre ville, aux portes du terminal d’omnibus et non loin du quartier chic de Recoleta. La crise de 2001 a également contribué au développement de nouvelles villas, dans différents barrios de Buenos Aires. Ces zones de précarité gangrénée par la violence sont un témoignage de l'inégalité extrême qui caractérise la société argentine.

Voir la bande-annonce d’Elefante blanco

La sortie en France est annoncée… prochainement ! Surveillez les programmes de vos cinés !