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27/08/2012

L'Amérique latine avec Assange

assange ambassade equateur.JPGLa décision de l’Equateur d’accorder l’asile politique à Julian Assange est intéressante à plus d’un titre.

Ce petit pays latino-américain s’engage par sa décision dans une confrontation politique avec l’Angleterre, et bien sûr, derrière cela avec les Etats-Unis qui souhaitent l’extradition du fondateur de Wikileaks. Cette situation aurait été impensable il y a encore quelques années, lorsque l’Amérique latine n’était que l’arrière cour de leur géant et tout-puissant cousin nord-américain.

Rafaël Correa, le président équatorien, fait partie de ces présidents latino, à l’instar de Hugo Chavez, Evo Morales, Pepe Mujica ou Cristina Kirchner, qui revendiquent haut et fort la fin de l’asservissement latino aux intérêts des pays riches. En fonction depuis 2007 Correa se présente comme un "bolivarien", souhaitant mettre un œuvre un "socialisme du XXIe siècle ".

Aujourd’hui l’Amérique latine cherche non seulement à s’ériger en puissance régionale, mais rejette également un système capitaliste qu’elle met au banc des accusés : responsable de la crise financière et économique mondiale, coupable des retards de développement dans la région (en raison de l’exploitation du sous-continent par les forces économiques et politiques du « premier monde »), et génératrice des inégalités les plus profondes.

 

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Photo : Reuters