A Buenos Aires, les murs parlent. Mieux, ils crient, ils gémissent, ils dénoncent, ils chantent les louanges, ils vitupèrent, ils illuminent, répandent leur poésie comme des fleuves intarrissables. Graffitis, tags, fresques sont partout dans la ville, tellement présents qu’il arrive qu’on y prête plus attention. Parfois gribouillages chaotiques, proches du vandalisme, et parfois œuvres à part entière, du street art à l’état pur. Les graffitis à « messages » ont connu leur envol après la crise de 2001. Les murs exprimaient alors la colère, le cynisme, l’incompréhension, le désir de vent...
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